Le placement préféré des français

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L’assurance-vie est un moyen d’épargne constituée par un souscripteur-assuré en vue de recevoir un capital ou une rente ultérieurement en cas de vie ou de transmettre en cas de décès. À ce jour 1 600 milliards d’euros sont investis en assurance-vie ! Pourquoi un tel engouement ? Est-il justifié ?

Une grande souplesse

Pendant la phase d’épargne, le souscripteur est le seul maître à bord, il peut effectuer des versements complémentaires ou au contraire faire des rachats pour ses besoins personnels et ponctuels, il dispose de son contrat à sa guise. Au décès du souscripteur assuré, les sommes résiduelles du contrat, appelées Valeurs de Rachat, sont versées aux bénéficiaires désignés par la Clause Bénéficiaire lors de la souscription. Il peut s’agir par exemple de « mon conjoint », « mes enfants par parts égales », ou tout autre bénéficiaire et même « selon testament déposé chez Maître X ». Cette clause peut être modifiée par le souscripteur à tout moment.

Une retraite complémentaire

La souscription d’un contrat d’assurance-vie permet donc de constituer un capital en vue de projets futurs ou de transmission, mais aujourd’hui une souscription est vivement préconisée pour les nouvelles générations d’actifs en vue de se constituer une retraite complémentaire du fait de la fragilité du système actuel de retraite par répartition…

Il existe deux grandes formules proposées sur les contrats d’assurance-vie actuellement :

– Les contrats souscrits en euros, faiblement rémunérés mais bénéficiant d’un capital garanti ;
– Les contrats en Unités de Compte, composés de placements collectifs (SICAV, FCP) ou de titres en direct (actions, obligations….), mais qui varient en fonction des marchés financiers.

Une fiscalité attractive

La fiscalité de l’assurance-vie est avantageuse au-delà de la 8ème année où seul subsiste un prélèvement libératoire au taux réduit de 7.5%. Et, au décès de l’assuré,  les capitaux versés bénéficient d’un abattement de €152 500 par bénéficiaire, puis d’une taxation de 20% sur les €700 000 suivants et de 31.25% au-delà.

L’assurance-vie est donc un produit privilégié pour transmettre, sans frais de succession dans la plupart des cas, notamment à des personnes qui ne sont pas des héritiers directs (concubins, filleuls, neveux, amis…. ) qui seraient taxés de 60% de droits de succession en dehors de l’assurance-vie.

Liliane Lepeltier
Family Finance Concept
l.lepeltier.ffc@gmail.com

Le conseil de Liliane
©Brigitte Lepeltier - Mid&Plus

Le conseil de Liliane, souscrire le plus tôt possible un contrat pour « prendre date » même avec un petit montant et, en tout état de cause, avant votre 70ème anniversaire, car passé cet âge l’abattement n’est que de €30 000 pour l’ensemble des bénéficiaires.

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