Il n’y a pas que Paris !

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Trois belles expos à voir du Nord au Sud, du Cateau-Cambrésis jusqu’à Aix en passant par Lens…

MATISSE GODON – NEW YORK – TAHITI « L’ARCHITECTURE DU RÊVE »
Musée départemental Matisse, 59360 Le Cateau-Cambrésis, jusqu’au 18 mars 2018
©Matisse Godon - Mid&Plus
Ce joli musée du Nord, qui invite régulièrement des artistes contemporains à faire vivre ses collections et à offrir des regards croisés avec les oeuvres de Matisse, donne carte blanche cette fois à Alain Godon sur l’idée et l’importance du voyage dans l’œuvre de Matisse et notamment celui de New York à Tahiti en 1930. À partir de la découverte d’un périple initiatique effectué 77 ans auparavant par le maître des lieux, Alain Godon nous entraîne à son tour dans son « architecture du rêve » et nous livre des œuvres originales et colorées révélant un imaginaire singulier qu’il partage avec Matisse.

HEURES ITALIENNES, CHEFS D’OEUVRE DES HAUTS-DE-FRANCE
Le Louvre-Lens, 62300 Lens, jusqu’au 28 mai 2018
©Le Louvre-Lens - Mid&Plus
À 1h08 de Paris, en train, le Louvre-Lens s’est mis aux Heures italiennes. Le musée offre un regard croisé inédit sur les collections de Picardie et du Nord-Pas de Calais, rapprochement de tableaux de maîtres italiens des 16e , 17e et 18e siècles, autour de quatre thématiques : – la tragédie du paysage (marines, tempêtes, paysages tourmentés) – Figures de la maniera (variations d’une figure féminine entourée d’enfants (la Charité, la Sainte Famille) – Les suiveurs du Caravage (Jusepe de Ribera, Luca Giordano) – La peinture d’histoire, aussi bien mythologique (Gaulli) que religieuse dont une rare peinture d’Alessandro Magnasco, « L’Adoration des mages ».

BOTERO, DIALOGUE AVEC PICASSO
Hôtel de Caumont, 13100 Aix-en-Provence, jusqu’au 11 mars 2018
©Botero dialogue avec Picasso - Mid&Plus

Pourquoi ce ping-pong, ce dialogue imaginaire, entre les deux artistes alors qu’ils ne se sont jamais rencontrés, qu’ils sont d’origines différentes et que leurs histoires ne sont en aucun point identiques ? L’admiration de Botero pour Picasso n’explique pas tout. La première évidence qui saute aux yeux : leur propension à déstructurer les corps, en volume pour l’un, en déformation pour l’autre. Leurs sources d’inspiration les rapprochent aussi : très belle mise en valeur de leurs explorations communes des natures mortes, des nus, des fêtes populaires, de la corrida, de l’autoportrait et de leurs appropriations des peintres qu’ils admiraient.

Bonne visite !

L’équipe de Mid&Plus

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