Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia viennent de diriger un bel ouvrage collectif dans lequel dix-neuf historiens peignent de l’Antiquité au XXe siècle le portrait de vingt reines à travers leurs fins de vie toujours tragiques, souvent brutales, parfois spectaculaires, inattendues ou interminables. Les derniers jours des reines se ressemblent par une même dignité, une civilité monarchique de l’adieu exaltée par la conscience que ces souveraines avaient de leur rang et leur volonté commune d’édifier la postérité après avoir marqué leur temps. Le concept de la royauté au féminin est ainsi développé dans cette fresque où toutes ces reines se retrouvent dans la fière devise de Marie Stuart : « En ma fin est mon commencement ».
Les derniers jours des reines par J-C Buisson et J Sévillia (Éd. Perrin Histoire) (1er octobre 2015)