Le Prix de la Femme d’Influence, créé cette année à l’initiative du Club Génération Femmes d’Influence, a été remis le 8 décembre à cinq femmes au parcours remarquable choisies par un jury composé de nombreuses personnalités hommes et femmes d’aujourd’hui dans le respect des valeurs fortes prônées par le Club : audace, créativité, responsabilité, conviction et bienveillance, afin de faire émerger et mettre en lumière des femmes d’exception, mais aussi les talents de demain :
– Catherine Barba, fondatrice et présidente de CB Groupe, pionnière du Web, experte en e-commerce et transformation digitale, reçoit le Prix de la Femme d’Influence Économique confirmée pour son implication auprès des entrepreneurs et son rôle dans le développement de l’écosystème numérique en France.
– Nathalie Balla, co-présidente de La Redoute, reçoit le Prix Espoir de la Femme d’Influence Économique pour son parcours dans l’e-commerce et la transformation digitale ayant permis à l’enseigne La Redoute de renouer avec la croissance.
– Nathalie Loiseau, directrice de l’ENA, reçoit le Prix de la Femme d’Influence Politique pour son parcours exceptionnel dans le monde des ministères encore très peu ouvert aux femmes (son dernier livre encourage les femmes à prendre confiance en elles et faire ce qu’elles aiment dans leur vie personnelle et professionnelle).
– Virginie Calmels, adjointe au Maire de Bordeaux, reçoit le Prix Espoir de la Femme d’Influence politique pour son effort à faire de la ville de Bordeaux une métropole de rang européen en matière d’économie, d’emploi et de croissance durable.
– Zahia Ziouani, chef d’orchestre, reçoit le Prix de la Femme d’Influence « Coup de Cœur ».
Le Club Génération Femmes d’Influence créé en 2010 s’attache à défendre et à valoriser l’entreprenariat au féminin (seulement un tiers des entreprises aujourd’hui sont crées par des femmes). Il faut casser l’image de la tueuse à gages et dire non au féminisme à tout crin nous dit sa présidente et créatrice, Patricia Chapelotte, belle femme blonde et dynamique de 52 ans, présidente de l’agence Albera Conseil.Les femmes ont besoin des hommes pour faire progresser leur cause, nous sommes complémentaires et il s’agit de les convaincre de nous faire de la place. Les femmes d’aujourd’hui doivent être des modèles pour les générations à venir : « Femmes de pouvoir ou femmes de l’ombre, toutes peuvent être des femmes d’influence » nous dit la fondatrice. « Dans cette période où le futur est incertain, où les verrous semblent bloqués, je reste persuadée que les femmes seront un des moteurs du retour à la confiance et à l’optimisme dont notre pays a besoin » ajoute-t-elle.
Les réseaux au féminin ne sont pas encore assez développés en France (voir notre article paru le 21 août https://midetplus.fr/talents/tissez-mesdames-2/), ce sont des lieux de rendez-vous qui permettent d’échanger des idées, de discuter, de faire des rencontres et des découvertes, d’apprendre des autres, de partager son expérience. Il faut se battre pour que les femmes osent et cassent le sentiment d’imposture qui les tient (supprimer du vocabulaire le fameux « je ne vais pas y arriver« ). Et si des femmes Mid&Plus optimistes, audacieuses et anonymes (ou pas) montaient leur réseau ? À réfléchir pour la nouvelle année…
Marie-Hélène Cossé