Valérie Plazenet, professeur de danse de salon

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Ravissante brune aux yeux clairs Valérie Plazenet est diplômée de Science Po et anime depuis dix ans son école de danse de salon, une école de compétition ouverte à tous. Et nous, quand nous croyons que nous savons danser, c’est faux… mais elle peut tout nous apprendre !

Humilité, patience et courage

Danser, c’est beaucoup d’entraînement, travail musculaire, recherche de performance. Danse de loisir ou sportive, pour Valérie c’est pareil. Le premier degré est du loisir et à partir du troisième degré c’est du sport. C’est là que les élèves peuvent se décourager et abandonner. Pour bien danser il faut de la volonté, de l’humilité, de la patience, ne pas vouloir aller trop vite et bien comprendre ses difficultés. Il faut aussi éviter les jeans moulants qui empêchent les muscles de travailler et avoir des chaussures de danse souples permettant aux muscles du pied de bouger. Cela permet aussi de préserver cet outil de travail du danseur. Il peut le dénuder pour exécuter une figure parce que le plancher reste propre.

Un amour de jeunesse

Petite, Valérie fait de la danse classique, la meilleure formation. En « Danse de salon » il n’existe pas de diplôme d’état. Attirée par la danse de couple, elle s’y met seulement après le bac, par timidité. A l’époque personne n’en fait. Science Po lui apporte rigueur, méthodologie, notion du travail et faculté de gérer une entreprise. Après avoir professé ailleurs, Valérie ouvre sa propre école il y a dix ans.

©Valérie Plazenet - Mid&Plus

Ici on danse de 7 à 77 ans… avec de nombreuses compétitions toutes catégories. On y enseigne les danses latines (chachacha, rumba, samba, paso doble, jive ou rock n’roll) et les danses standards (valse viennoise, slow waltz, quick step, tango, slow fox), et aussi le tango argentin, et la salsa (les plus demandées) comme le boogie woogie, mambo, biguine, madison, valse musette… et des multitudes d’autres qu’on peut même inventer.

Bosseuse féminine

Les femmes peuvent être plus impatientes que les hommes, ne voyant pas toujours les difficultés de celui qui a trois fois plus à apprendre qu’elles. Mais la patience c’est surtout Valérie qui l’a. Elle aime partager, faire avancer ses élèves et ça se ressent. La séduction joue également un rôle, surtout en compétition. Valérie est fière d’avoir créé une école et non un centre de location de salles aux professeurs pressés par le temps. Ici les élèves se sentent en famille, chez eux, à l’aise. Et notre bosseuse reste tard le soir pour préparer deux galas par an.

Enfin, Valérie a travaillé pour le cinéaste Patrice Leconte, pour Yvan Atal dans « Ils sont partout », au théâtre dans « Les derniers jours de Stéphane Zweig », pour la télévision et pour Karl Lagerfeld avec qui elle avait une grande complicité. Son meilleur souvenir : quand on a entonné la marseillaise lors de son premier championnat¹. Elle en avait les larmes aux yeux… des yeux turquoise magnifiques !

Isabelle Brisson

Au salon de danse, 35, rue Falguière, 75015 Paris. Tél. 01-45-38-91-33.

¹Championne du Monde Formation Latine Amateur moins de 16 ans (WDCAL 2015), Championne du Monde Formation Standard Amateur Adultes (WDCAL 2014) et Club de Compétition ASD Paris.

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