Positivons, c’est contagieux !

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Événement incubateur et fédérateur des énergies positives en France, le Printemps de l’Optimisme a tenu sa troisième édition vendredi et samedi dernier au Palais d’Iéna à Paris. Deux jours pour se mobiliser, réfléchir, échanger, agir et espérer, un engagement encore plus nécessaire au moment où frappe à nouveau la folie meurtrière… 

La positive attitude. L’idée n’est pas de voir le monde plus beau qu’il n’est, ni d’ignorer ce qui va mal ou même les menaces qui pèsent, mais plutôt de s’inviter à relever la tête, sortir de nos peurs, regarder ce qui est beau et positif, fuir les émotions négatives, ne pas s’enfermer dans l’exagération des risques ou la recherche de boucs émissaires. Ce festival des énergies positives met en valeur les initiatives qui gagnent du terrain, les traceurs, les innovateurs, les entrepreneurs, tous ceux qui, au lieu de créer des problèmes, libèrent de l’énergie, proposent des solutions.

« Parlons audace, bienveillance, engagement ou gratitude plutôt que culpabilité, défiance, morosité ou sinistrose. »

Quelques idées chinées dans l’Hémicycle :

Thierry Marx¹, cuisinier français de renom, parrain de l’édition 2016 du Printemps, nous dit que l‘optimisme c’est se dépasser, être « un avec les autres », « calme, en avant, droit »*. Fondateur de l’École de formation Cuisine/boulangerie Mode d’Emploi, il fait naître des projets pour aider certains à s’en sortir. Tout y est gratuit sauf l’engagement (le mot d’ordre de son école :  RER comme Rigueur, Engagement, Régularité). La vie devrait toujours être celle d’une deuxième, troisième ou quatrième chance…
Roselyne Bachelot, ex ministre et chroniqueuse, un bain de bonne humeur et de joie de vivre à elle toute seule, parle de son refus de toute assignation dans une case ou de toute fatalité dans lesquelles on a tendance à enfermer les jeunes ou les vieux. Pour véhiculer des infos optimistes, servons-nous des outils médias du XXIe siècle.
Frédérique Bedos², réalisatrice, fondatrice de l’ONG Projet Imagine, s’empare quant à elle des sujets sur lesquels on peut agir et parle des héros anonymes du monde entier. Elle ajoute qu’on peut réguler son taux de sérotonine en allant vers les autres pour vaincre sa peur…
Gilles Vanderpooten³, directeur de Reporters d’Espoirs, croit que, s’il est incontournable de parler des mauvaises nouvelles, il faut en revanche les faire suivre tout de suite après d’une solution. L’optimisme, c’est redonner de l’espoir par opposition à accumuler des frustrations, avoir un projet pour relever la tête, être conscient des dysfonctionnements du monde, mais aussi de la capacité que nous avons à les dépasser.
Roxane Julien, lauréate du Prix reporters d’Espoirs, créatrice de la plateforme de mobilisation citoyenne FullMobs, conclue en rappelant que tout est possible ! Il faut informer avec espérance, donner un effet d’identification et regonfler l’espoir, créer des chroniques optimistes, parler des gens ordinaires qui font des choses extraordinaires, libérer de l’espace médiatique (trop occupé par la politique…). Réapproprions-nous notre monde qui est à notre image !

Prenons un bol d’air médiatique (avec Mid&Plus chaque semaine…), faisons le plein d’énergie et partageons-la ensuite ! Avec nous soyez relais de l’optimisme dont nous avons tous tant besoin. C’est la somme de nos engagements individuels qui fait et fera demain une société plus forte, plus unie, plus bienveillante. Positivons, c’est contagieux !

Marie-Hélène Cossé

*dit le Général L’Hotte, écuyer en chef du Cadre Noir.
¹L’homme positif, savoir être pour durer de Thierry Marx (Éd. Michel Lafon, 2015)
²La petite fille à la balançoire de Frédérique Bedos (Éd. des Arènes, 2013)
³Engagez-vous ! de Gilles Vanderpooten avec Stéphane Hessel (Éd. de l’Aube, 2011)

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