Après Londres, Le Caire, Mexico et d’autres capitales, Paris a enfin ses « taxis roses » conduits uniquement par des femmes. Simone Drive Her est une nouvelle application mobile qui permet de commander un taxi au féminin. « L’idée m’est venu en prenant des VTC tard le soir. Je me disais que j’aurais été bien plus à l’aise avec une femme au volant », raconte la jeune entrepreneuse Julia Paly. Avec une vingtaine de conductrices inscrites, la start-up ne prend que des taxis professionnels, quel que soit leur statut (artisan indépendant, locataire ou salarié). On estime à environ 1 500 le nombre de taxis femmes, soit entre 5 et 7 % de la profession. Un partenariat a été conclu avec la coopérative Alpha qui a la plus forte proportion de femmes (250). Elle va proposer l’appli à ses conductrices et aider à la promouvoir auprès de ses clients comme aux autres compagnies. On peut aussi citer Womendrive ou FemmeAuVolant, plateforme de mise en relation avec des chauffeurs féminins. La question n’est pas de savoir si c’est le bon choix, mais de se demander comment on doit appeler ces conductrices, chauffeurs ou chauffeuses… ?
Vicky Sommet