Le Japon a tout bon

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Mais qui sont les Okinawaïens ? Ce sont les habitants de l’archipel japonais d’Okinawa, composé de plus de 150 îles, qui ont un taux de centenaires très élevé. Pourquoi ? Parce qu’ils ont une alimentation équilibrée et des maladies cardio-vasculaires, cancéreuses et neurodégénératives moins fréquentes qu’ailleurs.

Destination bonne santé

Climat chaud, mer couleur émeraude et soleil toute l’année, de quoi attirer les citadins et les touristes. Mais pour devenir centenaire, un effort supplémentaire est nécessaire pour manger comme là-bas. D’abord, privilégier le fait maison, acheter au marché, oublier les produits transformés et opter pour les richesses de la mer, les végétaux et le soja. Ajouter des algues (l’umibudo ou raisin de mer), des condiments comme le gingembre et le goya (un concombre à verrues). Puis sautez vos légumes, complétez avec du riz, un poisson grillé et une soupe et vous obtenez un repas complet, le chanpuru. Tout est servi en petites portions, c’est vrai qu’avec des baguettes, on se fatigue vite ! Dessert, produits laitiers et charcuterie sont bannis des assiettes.

Si 60 ans chez nous est l’âge de la retraite, à Okinawa, c’est l’âge de la renaissance !

L’assiette okinawaïenne

C’est une assiette faible en calories, en matière grasse, avec des produits de la mer riches en antioxydants, pauvre en sel et en sucre, d’énergie longue durée avec du riz à chaque repas et peu de graisses saturées apportées par les viandes ou les produits laitiers. On assaisonne avec gingembre, soja, curcuma, ail et oignon. On mange cru pour augmenter le temps de mastication, un index glycémique bas et pour une teneur accrue en vitamines et minéraux. Cuisson au court-bouillon si vous voulez manger chaud, et une vertu reconnue par les Japonaises pour la viande de porc riche en collagène, un véritable soin cosmétique pour la peau.

La table okinawaïenne

D’abord des aliments incontournables, tofu, thon, patate douce, papaye verte, champignon noir ou shitake et thé vert. Ensuite, évacuer le stress, retrouver des sensations culinaires, une meilleure qualité de sommeil et une sensation de légèreté. Au petit-déjeuner, ni un seul café, ni du sucré, mais un vrai repas salé avec œufs, poulet, riz et un thé. Manger en pleine conscience, sans télévision, ni téléphone ou journal du matin. Vos meilleurs ennemis, le cholestérol et l’athérosclérose, seconde cause de mortalité en France, seront en baisse, le poids se régulera en ne remplissant le ventre qu’à 80%, une légère pression dans l’estomac vous met en alerte pour arrêter.

On abandonne le sandwich du boulanger, le café gourmand et la formule au restaurant trop riche et on mange varié. Avant de vous peser, essayez l’omelette aux blettes et au persil, la salade de roquette à la courge, les carottes jaunes aux épinards et aux maquereaux ou la salade de poulpe au concombre. Je me mets vite en cuisine, écrire tout cela m’a donné faim et je vais préparer du riz sauté au curcuma et aux légumes. Je vous invite ?

Vicky Sommet

Le régime Okinawa de Sybille Naud et Coralie Ferreira aux éditions Hachette Cuisine (mars 2018, €19,95).

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