Avez-vous déjà eu la sensation d’être paralysé par le doute ? D’être dans l’indécision totale quant à vos choix professionnels ou privés ? Et votre petite voix se met en marche « J’ai peur de me tromper », « Suis-je légitime ? » Si la réponse est non, alors inutile de lire ce billet plus avant, vous avez certainement appris à apprivoiser vos doutes ou vous êtes certainement peu enclin à tergiverser. En revanche si cette petite voix suscite en vous une émotion, une sensation de « déjà entendu », alors ce billet peut vous parler.
Qui dit choix dit forcément doute
Face à l’incertitude, il est naturel de douter. Face à un choix de vie (mariage – job – maison) ou plus simplement face à un choix de destination de vacances, vous vous questionnez, vous hésitez, vous vous demandez si vous n’allez pas passer à coté de quelque chose de mieux. Une personne qui ne douterait pas serait en « mode automatique ». C’est à dire une personne qui prendrait quasiment toujours les mêmes décisions pour obtenir les mêmes résultats, ou encore qui prendrait des décisions par défaut, en écoutant les autres ou en se conformant à « ce qui ce fait » dans son environnement. Avec pour résultat de vivre une vie qui ne lui corresponde pas, comme par défaut !
Et si le doute avait un message à vous délivrer ? S’il était une protection contre le mode automatique ? Il ne va donc pas s’agir de le refouler mais au contraire de comprendre ce qui se passe en vous, puis de transformer ce doute en quelque chose de positif.
5 pistes qu’un coach sachant coacher peut vous aider à explorer
♦ Identifiez et interrogez vos doutes, ils se manifestent pour une bonne raison. Ils apparaissent peut-être pour vous protéger d’un danger. Êtes-vous en train de faire quelque chose de largement au dessus de vos capacités ou de vos moyens ? Ils ne sont ni votre adversaire, ni un signe de faiblesse.
♦ Gardez à l’esprit le pouvoir de vos pensées, comme nous le rappelle Henry Ford : « Que vous pensiez que vous allez échouer ou que vous pensiez que vous allez réussir, dans les deux cas vous aurez raison. » Nos pensées sont auto-réalisatrices. Faites donc le choix de reformuler votre pensée de départ en termes positifs.
♦ Revoyez votre notion de l’échec. Inspirez vous de Nelson Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. » Choisissez de voir l’échec comme faisant partie de la vie, comme une façon d’apprendre, de tester, de vous améliorer, alors vous allez prendre de meilleures décisions pour vous.
♦ Ayez une vision claire de ce que vous voulez pour vous-même. Avec cette clarté d’esprit, demandez-vous sereinement quelle décision va vous rapprocher le plus de votre vision de votre vie, de vos envies, de vos besoins.
♦ Passez à l’action, car la pire décision que vous puissiez prendre est l’absence de décision. N’oubliez pas que vous avez le choix d’un coté de vous laisser envahir par le doute et de ne rien faire, de l’autre de prendre une décision et donc d’être en action. C’est en avançant que les doutes s’envoleront. L’action dissout le doute et renforce la confiance en soi.
Être bien dans sa peau ne signifie pas se défaire complètement de ses doutes, mais apprendre à les écouter et les mettre au service de prise de la bonne décision pour vous dans un contexte donné. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision. La bonne décision est celle qui correspond à vos choix de vie et à ce que vous déciderez d’en faire.
Et pour finir sur un clin d’œil ou une note d’humour, je ne résiste pas à citer Charles Bukowsky : « Le problème avec le monde, c’est que les gens intelligents sont pleins de doutes tandis que les plus stupides sont pleins de confiance. »
Sylvie Marchal
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