Fin de partie

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Coup de sifflet ! Finis les combats de coqs gaulois et lusitaniens, fini le rêve, finis les articles sans fin et sans fard sur leurs wags (women and girls friends). Finis les papiers stériles sur les « belles de matchs » de Wimbledon où l’on s’étend plus sur la décence des tenues des joueuses sur gazon et sur leurs formes généreuses ou amaigries que sur leur qualité de jeu. Fini le lycée pour Diane, Esther, Joséphine et Alice baptisées des quatre chanceux prénoms qui raflent, selon une étude, 20% ou plus la mention Très bien au Bac et aussi pour les 48,69 % de filles qui l’ont eu contre 39,69 chez les garçons ! Fini le 10 Downing Street en costume-cravate : une nouvelle dame de fer, plus sociale, Theresa May, vient  de briser le plafond de verre de la vie politique britannique en y rentrant et en dévoilant au passage de nombreux visages féminins. « Le genre de personnes que vous souhaitez voir à la barre par gros grain » estime une journaliste anglo-saxonne. La presse et la gente politique ne peuvent s’empêcher encore d’évoquer leur physique, leur aspect, de mettre en doute parfois leurs compétences… Constatant le bazar politique laissé, « elles nettoient derrière des hommes, sifflent la récré de gamins turbulents, jouent les infirmières ou ramassent les miettes » (Slate). Dommage de penser qu’elles sont encore là pour faire le ménage ! « If you need me, just whistle ¹» conseillait de sa rauque et sexy voix Lauren Bacall à Humphrey Bogart dans Port de l’angoisse, certes… mais visiblement pour d’autres intentions !

Christine Fleurot

¹« Si vous avez besoin de moi, vous n’avez qu’à siffler »-To Have and have not – Port de l’angoisse .

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