Entendez par là, la police des caractères avec lesquels j’écris des mails sur mon ordinateur ou les articles de Mid&Plus. Moi je suis Calibri et vous ? Sachez que vos choix ne sont peut-être pas le fait du hasard. Voyez plutôt, une étude a démontré que certaines polices nous permettent de lire plus vite que d’autres, avec ou sans lunettes. Si je choisis d’écrire en Open Sans, c’est que je fais sans le savoir une distinction entre vieux et jeunes alors qu’il existe (on se demande pourquoi) plus de 750 000 polices différentes, tous pays confondus. L’étude en a ciblé 16 selon celles utilisées le plus souvent pour la rédaction de journaux ou de papiers sur le Net. Et celle-ci n’a pourtant pas la faveur des seniors. Si je choisis Noto Sans, je fais comme la majorité des utilisateurs qui la mettent assez en avant, même si elle n’est pas la plus performante en terme de vitesse de lecture. On trouve à égalité deux autres polices. D’abord Montserrat avec des caractères plus larges et donc plus facilement lisibles pour nous, les lecteurs plus âgés, ce qui permet de lire aussi plus vite. Et la plus adoptée, Garamond, l’héritière du fondeur de caractères sous François 1er, Claude Garamont (qui a vu la fin de son nom transformé de T en D), des caractères qui ont perduré pendant plusieurs siècles et qui restent les plus faciles à lire, plus de 300 mots par minute, et qui servent aujourd’hui à imprimer la plupart des livres. De là à dire à chaque âge de la vie, son caractère, on n’est pas loin de la réalité !
Vicky Sommet