On le sait, la pratique du sport peut provoquer du plaisir, l’organisme libérant des endorphines et de la dopamine. Mais si on parlait de la Joie du spectateur et de la spectatrice ? Celle que l’on ressent avant, pendant et après l’événement sportif. La coupe du monde de rugby ne fait pas exception à la règle, bien au contraire. Quelle émotion ! Des yeux d’enfants devant le « pestacle » de la cérémonie d’ouverture (quoi qu’en pensent les esprits chafouins) interprétée par de sincères amoureux de l’ovalie, Jean Dujardin en tête. Un feu d’artifice, la patrouille de France rasant la tour Eiffel érigée pour l’occasion dans le stade de France et… le public. Vibrant, familial, bon enfant, amical avec les adversaires, heureux, joyeux. Le public qui scande, en plein stade, « Isabelle » en hommage à la pétillante Isabelle Ithurburu, journaliste mascotte des rugbymen, surnommée par le Midi Olympique « la Marianne du rugby », rien que ça ! Le public qui partage les valeurs du rugby tout au long du match : Combativité, Générosité, Solidarité. Devise qui pourrait avantageusement compléter notre Liberté, Égalité, Fraternité. Le respect du public qui salue les haies d’honneur des deux équipes à la fin de la rencontre. Et enfin, la fameuse troisième mi-temps ! Après un match de contacts et d’affrontements, c’est la convivialité assurée et partagée avec les adversaires qui prolonge la fête, dans les stades, dans les bars, dans les rues. Et si on profitait un peu de ce vent de joie ? Good game !
Agnès Brunel