Deux amies d’école de commerce décident de s’associer et d’entreprendre ensemble. L’épisode COVID et les visioconférences en pyjama les inspirent pour créer Nêge, une marque écoresponsable de pyjamas aussi élégants que confortables à porter le jour comme la nuit. Un bel exemple de sans faute pour une aventure 100% numérique !
Confinez-vous, confinez moi
Anne-Sophie et Aliénor se connaissent et sont amies depuis leurs classes prépa, sorties de l’école de commerce, leur diplôme de management en poche, elles commencent par travailler chacune de leur côté, pour des grands groupes dans les achats pour la mode et la maroquinerie et dans le marketing dans les produits de beauté et de coiffure, des expériences formatrices et enrichissantes et la création d’un vrai réseau. Entre elles, une histoire d’amitié et d’apprentissage, une relation forte qui leur fait imaginer qu’elles pourraient un jour entreprendre ensemble. L’idée de se lancer dans le pyjama a fait son chemin très vite. Ni une ni deux ! Deuxième confinement, démission, emprunt, développement du projet, lancement et confiance en soi !
Pourquoi le pyjama ? Les enquêtes menées disent que plus d’un télétravailleur sur deux a mené des visioconférences en pyjama (au moins le bas) pendant le premier confinement. Alors pourquoi ne pas le « réenchanter » car il existe très peu de marques exclusivement dédiées en France. Les deux amies ont travaillé avec une illustratrice qui peint à la main leurs imprimés délicats, comme des tableaux qui raconteraient une histoire particulière écrite sur un pyjama qu’on n’a pas envie de cacher sous son oreiller parce que raffiné et différent.
Entrepreneuses et entreprenantes
Comme toute cette génération, les deux jeunes entrepreneuses font le pari des ventes en ligne, développent à toute allure leur site internet, se positionnent sur Instagram. Pendant huit mois, elles co-créent le pyjama idéal avec leurs futures clientes, elles leur partagent toutes leurs idées de création et leur demandent de quoi elles ont envie : manches courtes/manches longues, deux longueurs (pour que cela ne soit pas un pantacourt pour les grandes et une robe de bal pour les petites). Elles partagent leurs prototypes en prenant grand soin des détails, elles font voter jusqu’à la taille des boutons et proposent des boutonnières horizontales comme sur les costumes d’homme « pour que ça ne s’ouvre pas ».
Génération 2.0
Avec Instagram, elles ont un vrai réseau de « followers », à la fois par des messages de présentation du projet à leurs clientes, par des partages avec d’autres marques qui ont le même type de clientèle qu’elles et surtout les mêmes valeurs écoresponsables (jusque dans la fabrication et le packaging). Très visibles sur les réseaux, elles font beaucoup de pub sur Facebook et de ventes en ligne, dépôts-ventes et pop-up stores (y compris aux Galeries Lafayette). Plus tard, elles présentent encore de nouveaux modèles (débardeurs, kimonos, shorts). Nos deux entrepreneuses se développent aussi à l’international et vendent jusqu’aux États-Unis.
La suite se présente plutôt bien, elles aimeraient beaucoup ouvrir leur propre boutique car les clientes leur disent qu’elles aiment toucher et voir. Et pourquoi pas fabriquer leurs produits autour du sommeil, comme les brumes d’oreiller ou des draps, toujours tournées vers un développement durable et responsable. Après tout, l’avenir est à ceux qui se lèvent tôt, mais restent en pyjama !
Anne-Marie Chust
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Pourquoi Nêge ? Les deux amies voulaient un nom très court dont on puisse se souvenir facilement et surtout un nom qui donne envie de se blottir sous la couette, l’accent circonflexe a été pensé pour l’analogie avec le mot rêve qui suggérait un côté nuageux, léger, cotonneux et « ouaté » comme les parures de lit.