L’aventure entrepreneuriale est une aventure que l’on réalise souvent seule. Solitude dans le quotidien, dans la recherche de clients, mais aussi les prises de décisions stratégiques, financières ou commerciales. Ne serait-ce pas plus facile si on pouvait compter sur un réseau d’entraide et de solidarité ?
Les hommes sont souvent plus familiarisés avec les réseaux
Lorsque j’ai démarré mon entreprise, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer des femmes, surtout, qui m’ont fait confiance et m’ont ouvert des portes. J’ai non seulement pu bénéficier de mises en relation et de recommandations mais aussi de soutien et de conseils. Cela m’a permis de développer mon business avec efficacité et plaisir. Les femmes peuvent avoir des réseaux d’amis et relations, un cercle proche, mais ne vont pas forcément s’appuyer dessus pour développer leur entreprise, comme s’il ne fallait pas mélanger amitié et business.
Les entrepreneures, souvent quadragénaires, qui créent après avoir été salariées, n’ont souvent pas pris le réflexe de réseauter, trop occupées à gérer leur carrière et leur vie de famille.
S’accorder du soutien et de la visibilité, dans un réseau, une nécessité
Rejoindre un réseau d’entrepreneurs est un bon moyen de se sentir moins seule et de gagner en énergie. Il en existe de nombreux, mixtes ou exclusivement féminins. Quelle richesse de rencontrer des personnes avec les mêmes problématiques, de récolter l’avis d’autres professionnels et de trouver des idées ! On y rencontre aussi de potentiels partenaires ou clients. Des collaborations peuvent se mettre en place, voire des amitiés.
Renseignez-vous et allez à des réunions pour choisir celui qui correspond le mieux à vos objectifs spécifiques. Certains réseaux proposent aussi des ateliers/formation, comme Actionnelles ou du mentorat (PWN).
Dans les réseaux féminins, la parole y est souvent plus libre sur les difficultés rencontrées, on y parle des sujets qui comptent vraiment. Les femmes trouvent souvent qu’on les prend plus au sérieux que dans certains réseaux mixtes et qu’il y a moins un esprit de compétition ou de troc, avec un vrai partage du vécu. C’est aussi l’endroit où l’on peut être inspiré par des role models qui montrent par exemple comment mieux concilier vie d’entrepreneure et personnelle.
De plus en plus de réseaux proposent des horaires souvent plus adaptés, avec des rencontres à l’heure du déjeuner, plutôt que le soir (Bouge ta boite).
Les réseaux, mais pas que
Je vous encourage à créer un binôme avec une professionnelle proche, une amie, sans que ce ne soit obligatoirement une associée. Se prévoir de séances de phoning ensemble pour s’encourager et débriefer après les appels, organiser des réunions de travail régulières ou fonctionner en mode « hot line ». Échanger rapidement avec une entrepreneure qui vous connait et en qui vous avez confiance, permet souvent de débloquer certaines situations. N’hésitez pas à solliciter aussi vos proches pour des mises en relations et des conseils.
Vous pouvez aussi décider de vous faire accompagner par un.e coach professionnel.le pour donner un boost à votre activité, ou un petit groupe d’entrepreneures pour échanger conseils et appui.
La vie en société c’est le plaisir de l’échange et de l’entraide. Outre la satisfaction d’aider les autres, cela permet de mettre plus facilement le doigt sur nos compétences et dope notre confiance en soi. Pourquoi s’en priver ?
Fairouz Guédira
Coach et créatrice du programme Se donner des elles – Le Club
www.interhorizon.fr
Le programme Se donner des elles – Le Club
Destiné aux femmes actives qui veulent partager des problématiques professionnelles, être soutenues et apprendre les unes des autres. Démarrage le samedi 5 octobre, un rencontre par mois pendant 8 mois. Engagement pour l’ensemble du cycle. Inscription après participation à une matinée découverte le 21 ou 28 septembre, ou après un entretien téléphonique avec Fairouz Guédira.
« J’ai créé ce programme car les femmes que j’accompagne comme coach en entreprises m’expriment souvent le besoin d’avoir un espace de ressourcement et de résolution de problèmes et qu’elles ne le trouvent pas dans le cadre professionnel, avec le besoin d’un espace collaboratif et non compétitif. Les entrepreneures, elles, aspirent à sortir d’un isolement inhérent à leur activité. Pour ma part, j’ai eu la chance de vivre, dès le démarrage de mon entreprise, des expériences de groupes entre femmes qui m’ont beaucoup nourrie et continuent à me porter. Mon accompagnement combine à la fois mon pragmatisme et mon expérience de manager, d’entrepreneure et de coach en entreprise, et ma bienveillance, ma gaité et ma sensibilité aux pratiques intuitives et spirituelles. »