Beaucoup a été dit, écrit sur le film Tár de Todd Field avec Cate Blanchett sorti en salle le 25 janvier et pourtant l’expérience dépasse les attentes ! Ce n’est pas seulement la maitrise parfaite du jeu de l’actrice principale qui incarne la cheffe du prestigieux orchestre symphonique de Berlin, que la richesse des thèmes auxquels il faudra réfléchir, mais, à postériori, tant l’action est tendue, compacte, subtile et, même si le film dure 2 heures et 38 minutes, rapide. Dans le désordre, sont abordés : l’arrogance du pouvoir, la toxicité de la notoriété, l’homosexualité, la cruauté, la démesure de l’orgueil, la culture woke, l’emprise, le harcèlement, la manipulation, l’abus de pouvoir, l’angoisse de la séparation, la dégringolade professionnelle, la résilience. Voilà posées les pièces du puzzle, après il faut reconstituer l’image du Maestro. À vous de jouer ! On ne vous en dira pas plus, mais inutile de googliser sur Wikipédia à la sortie du film, on retrouve son incarnation partout mais Lydia Târ n’a jamais existé.
Michèle Robach
« Tár » de Todd Field avec Cate Blanchett, Nina Hos, Noémie Merlant, Sophie Kauer, Sydney Lemmon, Mark Strong, Alec Baldwin, Julian Glover.