Hier c’était la Journée internationale des Droits des Femmes. Cela hérisse le chignon de certaines qui considèrent encore le terme « féminisme » comme un gros mot. Sans être militante forcenée, à la vision de l’actualité, des dernières publicités Yves Saint Laurent, d’un édito pas malin d’un magazine dit féminin, d’une rubrique économique affirmant que « les femmes ne comprennent rien à l’argent » -à lire parait-t-il au deuxième degré- (mettez-nous aussi des sous-titres svp !), d’une couverture séduisante qui nous incite à arborer un T-Shirt We should all be feminists… à €550 (c’est du Dior !), on ne peut rester de marbre dans son canapé. Regardons plutôt là où les choses avancent avec humour, créativité et efficacité. Le joli clip We see equal qui explique que « L’important c’est ce qui est fait. Et pas qui le fait ». Une campagne de l’Onu égyptien Femmes, clin d’œil au jeu Où est Charlie ? version Where is she ?, qui nous invite à trouver l’unique femme noyée dans un monde politique, professionnel et scientifique exclusivement masculin. Le Forum économique mondial nous annonce qu’il va falloir attendre 170 ans pour que véritablement l’égalité professionnelle Femmes-Hommes soit une réalité. Si vous voulez tout savoir sur le pourquoi de ces inégalités salariales, des économistes planchent : il y est démontré, entre autre, que « les femmes jouent davantage la coopération et les hommes plus la compétition ». Autre phénomène de discrimination, le manterrupting… Mais si ! vous connaissez depuis l’enfance : c’est le fait que les hommes coupent la parole aux femmes à table, en réunion, en plateau TV… Là aussi il faut changer les règles. Cherchez bien, on a toutes en nous un peu de féminisme… Rien de grave docteur ? Non c’est comme le cholestérol, il y a le bon et le mauvais !
Christine Fleurot