Jouer est une fonction présente dès notre petite enfance. Jouer nous connecte à la joie, à l’enthousiasme, à la créativité. Les facettes du jeu sont nombreuses. Quels en sont les bienfaits et que nous fait-il exprimer ?
Le jeu est conçu pour s’adapter à tous, grands comme petits. Il peut être composé de lettres, de chiffres, d’images, d’objets, les rassembler tous en un. Jouer peut être une activité d’intérieur, comme d’extérieur. Le choix du jeu appartient à chacun en fonction de ses affinités. En ce sens, il nous dévoile une partie de nous-même. Oser jouer un jeu nouveau est aussi une opportunité pour découvrir de nouvelles ressources, de nouveaux plaisirs et ainsi mieux nous connaître.
Adulte, jouer n’est pas une régression, mais une évolution. Cela nous permet de nous reconnecter à notre âme d’enfant, à notre cerveau adaptatif, de travailler nos fonctions cognitives (mémoire, attention…), de retrouver notre esprit d’ouverture, de curiosité, de spontanéité, de tester de nouveaux comportements, de nouvelles solutions.
Le jeu est un moment de convivialité et de partage où nous contribuons à l’apprentissage de nos enfants. L’enfant comme l’adulte doit s’approprier le jeu. Pour l’enfant, le plaisir de jouer doit être plus important que l’effort de concentration qu’il nécessite. Pour lui, le jeu est un moyen pour structurer sa personnalité, développer ses capacités.
Le jeu permet d’aller à la rencontre de l’autre, d’accepter les différences, de s’affirmer, d’oser s’exprimer et de s’exprimer avec humour, dans l’accueil et l’acceptation de la personnalité de chacun, tant pour l’adulte que pour l’enfant. Le plaisir procuré par le jeu permet de rendre facile ce qui est difficile, dans l’apprentissage, mais aussi dans le dialogue, où il peut être une opportunité pour résoudre des situations conflictuelles, exprimer ses émotions. Et puis jouer avec son corps par la pratique de la danse, du théâtre, la peinture… est également une forme d’expression de soi-même.
Et pour ceux qui n’apprécient pas le jeu et oui, il y en a, accueillir, sans jugement, cette situation. Faire une petite liste de tout ce que nous n’aimons pas dans les jeux et ce qu’ils éveillent en nous. Nos souvenirs sont une opportunité d’évolution dans la connaissance de soi.
L’important n’est pas de jouer pour jouer, mais d’être en accord avec soi-même. Le jeu ne serait-il donc pas finalement que l’expression de notre Je ?
Virginie Lefranc
Thérapeute, Coach de vie, Consultante
Accompagnement à l’épanouissement personnel et professionnel
Gestion stress social et professionnel