« Et si le meilleur était à venir ? », interroge le sous-titre du Late love d’Avivah Wittenberg-Cox, dont l’analyse de nos trajectoires de vie de couples ne manque ni de sel ni de peps !
L’amour ou la peur ?
C’est à Paris où elle a vécu qu’Avivah Wittenberg-Cox a décidé un soir de réveillon d’admettre que son couple battait de l’aile et que là, sur le divan, face à elle, en la personne de leur meilleur ami, se tenait celui qui serait son Late love. La scène est digne d’une comédie, mais résume bien ce que nous voulons, ou pas : nous autoriser à vivre pleinement, passé le moment où les enfants ont pris leur envol. Accepter l’ennui, l’habitude par peur de l’inconnu ? Et si nous osions prendre enfin conscience de qui nous sommes vraiment, ce que nous voulons, pour choisir de nous offrir le meilleur ?
« L’amour d’après, le Late love, c’est la cerise sur le gâteau de la vie – profond, plein de sagesse et de force. »
Redevenir vivante
Sa formation de coach, son parcours d’enseignante à HEC Paris et ses qualités d’écriture font d’Avivah Wittenberg-Cox une pépite. Car elle a l’art de la pédagogie, l’humilité et la simplicité de raconter sa vie (notamment la troisième) et le punch pour réveiller celles d’entre nous qui se prennent tardivement pour des Belles au bois dormant. Debout les filles !
Changer de partenaire, pas de rêve
Commençons par ne pas faire un drame de rompre, les couples sont des entreprises plus fragiles qu’une PME ou une multinationale. Admettons ce qui est, réparons, reconstruisons, avec le même homme ou pas. En ayant au préalable analysé qui nous étions, pour ne pas recommencer les mêmes erreurs, de préférence.
Late love propose de nombreux outils (le test d’Helen Fisher se fait en quelques clics), ainsi que des poèmes, des anecdotes aussi utiles que des mantras. Et des conseils de bon sens, pour rester heureux en couple : cinq compliments pour un reproche, la bonne dose pour rester constructive et grandir en bonheur à deux. En mettant à plat les questions, centrales, de pouvoir et de carrière, celles des femmes s’épanouissant avec l’âge.
Margaret Mead a écrit que chaque femme a besoin de trois hommes dans sa vie, un amour de jeunesse, le père de ses enfants et son compagnon de route pour la maturité. Chiche ? C’est tout le bonheur qu’Aviva Wittenberg-Cox nous souhaite !
Anne-Claire Gagnon
Mid&Flandres
Late love, Et si le meilleur était à venir ? – Avivah Wittenberg-Cox – Éditions Eyrolles