Les anti-héroïnes crèvent l’écran 

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Si vous êtes adeptes de la série « Les Soprano », la mère Livia Soprano est cruelle et manipulatrice, une des grandes méchantes de la télé. Plus encore que Cersei Lannister qui, dans « Game of Thrones », détruit consciencieusement ses enfants, malgré elle nous fait-on croire. Mais elle tue sans remords et aurait tout à fait sa place dans un chapitre sur les psychopathes. Il faut citer aussi la maman sèche et cassante, Betty Draper, qui tout au long des six saisons de « Mad Men », insupporte son fils toujours anxieux de déplaire à sa mère et qui lui fait payer toutes ses erreurs. Plus sereine, la princesse juive américaine ou JAP en anglais, Rachel Karen Green, jouée par Jennifer Aniston dans « Friends », est un personnage qui se détache des stéréotypes en finissant la série indépendante, avec une carrière à succès et un enfant hors mariage. Gabrielle Solis de « Desperate Housewives », Eva Longoria, est, elle, le portrait de la femme égoïste, superficielle, voire vénale, qui dit de son mari « Il ne m’adore pas, il adore m’avoir ». Enfin, car la liste est trop longue de ces héroïnes adorées du public, mais hors conventions sociales selon l’Amérique traditionnelle, Samantha Jones de « Sex and the City », sainte patronne des catins et papesse de la libido féminine, l’extravagance faite femme à côté de Carrie, Sarah Jessica Parker, droite dans ses bottes Jimmy Choo la plupart du temps.

J’oubliais de vous dire que je n’ai vu aucune de ces séries d’Hollywood et que je ne suis pas en manque, mais la télévision accorde enfin une vraie place aux femmes imparfaites et, ça, c’était à souligner !

Vicky Sommet

Et pour savoir si votre anti-héroïne préférée mérite le détour, lisez le « Petit éloge des anti-héroïnes de série » de Anaïs Bordages et Marie Telling aux éditions Les Pérégrines.

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