Rééduquons notre cerveau

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Quand nous sommes confinés, le manque de rapports sociaux gravés dans notre cerveau depuis l’origine des temps agit comme un jeûne sur notre cerveau¹. Sans parler du manque de contact physique² et du fait qu’on ne puisse plus satisfaire nos besoins de base : acheter, bouger, socialiser. Tout ceci explique le risque que nous encourons à nous rabattre vers d’autres plaisirs (nourriture, alcool & autres, séries TV…). Mais bonne nouvelle ! Une autre partie de notre cerveau³, sous-exploitée dans un monde où on peut satisfaire tous nos appétits ou presque, peut se muscler et se développer si on y fait appel et qu’on la travaille pour influer sur nos désirs spontanés. À nous donc de l’exploiter ! Comment ? En exerçant notre curiosité et notre créativité afin de trouver d’autres sources de plaisir dans des petits riens ou dans tout ce que nous avons délaissé, faute de temps, dans notre « vie d’avant ». La culture en fait partie… « La culture, c’est la dernière bouée contre la solitude. » disait la Princesse de Hanovre dans un interview récent.

Marie-Hélène Cossé

¹En fait son aire tegmentale ventrale. C’est Sébastien Bohler, ingénieur, ancien élève Polytechnique, docteur en neurosciences, qui le dit (voir vidéo partagée sur Brut le 7 mai dernier).
²Le toucher n’est jamais remplacé par le numérique !
³Son cortex préfontal. C’est Sébastien Bohler, ingénieur, ancien élève Polytechnique, docteur en neurosciences, qui le dit (voir vidéo partagée sur Brut le 7 mai dernier).

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