À chacun sa pâtisserie

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En ce début d’année morose, l’équipe de Mid&Plus opte pour la gourmandise et chacune de vous livrer son péché mignon puisque le couvre-feu nous laisse tout loisir d’apprendre à… pâtisser !

♦ Paris Brest
par Anne-Marie Chust

Saviez-vous que le « vrai » Paris Brest est né à Maisons-Laffitte (Yvelines) et que ses habitants le revendiquent haut et fort  ? Cette pâtisserie a été conçue en 1910 par Louis Durand à la demande du journaliste Pierre Giffard (habitant de Maisons-Laffitte), créateur de la course cycliste Paris-Brest-Paris. Sa forme représente une roue en référence à la course de 1 200 km dont le trajet passait non loin de là. Le gâteau est composé d’une pâte à choux fourrée d’une crème mousseline pralinée, garnie d’amandes effilées, entre autres, la véritable recette étant jalousement gardée. D’ailleurs la pâtisserie Durand et Fils (avenue de Longueil), fondée par le créateur existe toujours et perpétue la tradition. Elle est aujourd’hui tenue par son arrière-petit-fils ! En ses temps d’engouement pour la pâtisserie, chacun peut revisiter à sa manière les recettes traditionnelles. Vous n’avez plus qu’à le déguster ! Et à monter à bicyclette ensuite sans pour autant vous rendre jusqu’à Brest pour déculpabiliser.

Voici une recette simple à tenter à la maison et proposée par Marie Maréchal (Journal des Femmes).

♦ Le baba au rhum
par Vicky Sommet

Le baba, c’est mon doudou à moi ! Onctueux, gouteux, moelleux, il met mes papilles en joie, même si le rhum a remplacé le Tokay de la recette originale prisée par le Roi de Pologne. Le Babka d’alors est aussi revendiqué par les Napolitains jusqu’à venir en France, adopté par le pâtissier Stohrer en 1735. Le baba, un gâteau qui a une histoire et qui rend ivre de bonheur !

♦ Saveurs libanaises
par Michèle Robach

Le Liban offre une variété unique de mets parfumés, de goûts délicats et de plats raffinés qui se sont enrichis au fil du temps de saveurs nouvelles venues du pourtour de la méditerranée. Les pâtisseries sont connues pour leur goût de pistache, de rose, de fleur d’oranger. Certaines sont délicieuses et facile à préparer. Rien de plus simple à réaliser qu’une verrine en couches délicates de fromage blanc, pistaches pilées associées à du miel liquide avec une datte sur le dessus. On peut même oser des pistaches légèrement salées qui permettront un mélange des saveurs. Voyage au pays du cèdre assuré !

©A chacun sa pâtisserie - Wikipedia♦ Le Cob
par Christine Fleurot

Ce gâteau devait son nom à un gros rocher émergeant face à l’anse des Souzeaux à Noirmoutier. Une dacquoise garnie d’une crème au beurre pralinée foisonnée, poudrée de sucre glace et ornée de motifs en pâte d’amande. Spécialité exclusive de la pâtisserie insulaire Giraudet, incontournable dessert familial, celle-ci disparut récemment des vitrines de son successeur. Le banc rocheux lui est toujours là !

♦ Du Kouign Amann au gâteau basque
par Marie-Hélène Cossé

Je suis passée du Kouign (gâteau en breton) Amann (beurre) de mon enfance (c’est une spécialité de Douarnenez) au gâteau basque à la cerise de ma nouvelle vie. Le premier est élaboré à partir d’une pâte à pain recouverte d’un mélange de beurre et de sucre, repliée en feuilletage et scarifiée en losanges. Le mélange beurre-sucre caramélise en cuisant et donne une texture fondante et irrésistible (à servir tiède). Quant au deuxième (etxeko biskotxa en basque ou le biscuit de la maison), gâteau typique du Labourd et d’une partie de la Basse-Navarre, il est fait de crème pâtissière à l’amande et traditionnellement fourré de cerises noires. Je ne sais pas lequel des deux est le plus léger…  Les deux sont un régal pour mes papilles et un supplice pour mon… foie !

©Palmiers - Anne-Claire Gagnon♦ Le palmier
par Anne-Claire Gagnon

Faute des sfogliatella italiennes à se damner (avec une recette originelle du monastère de Santa Rosa de Lima, qui a essaimé bien au-delà d’Amalfi), en version salée ou sucrée, que je ne peux plus temporairement aller croquer à Assise, Naples ou Rome, c’est pour un autre dessert de boulangerie que je craque, le palmier, bien grillé, nature, à la cannelle ou à la pistache. Un petit parfum de mes goûters d’enfance, un palmier élevé au statut de madeleine !

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