Quoi de neuf Docteur ?

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Des études, des recherches, des innovations, des chiffres récents relatifs à notre santé ça ne peut pas faire de mal. Auscultation de sujets sérieux ou moins… sous forme de revue de presse.

 ♦ Peau à moustique ?

Pourquoi sommes-nous inégaux face aux piqûres de moustiques ? Certains chercheurs affirment que les odeurs corporelles jouent un rôle car l’insecte redouté a « un odorat très développé, et une perception différente des odeurs que notre corps dégage » explique Stéphane Robert, fondateur du site Vigilance-moustiques dont une en particulier : la sueur. D’autres ont observé leur attirance pour les personnes du groupe sanguin O qui dispose de certaines protéines et dont les moustiques femelles ont besoin en période de reproduction. (Source : Vigilances-Moustiques)

♦ Sale caractère, bonne santé

Quelle  bonne nouvelle américaine : les hommes dont la femme a un caractère bien trempé ont moins de risque de souffrir de diabète. Ils arrivent, également, à mieux réguler leur taux de glycémie tout au long de leur vie. Le fait d’être stimulé par une compagne au comportement affirmé réduirait aussi le risque de souffrir de la Maladie d’Alzheimer. (Source : Santé Magazine)

♦  La tech s’intéresse aux femmes

Connaissez-vous la Femtech ? Sous cette terminologie il faut entendre l’univers des start-up consacrées à la femme et à son bien-être. La Silicon Valley investirait  50 milliards de dollars d’ici à 2025 et se pencherait  en particulier sur le ventre des femmes, appelant ce secteur sous-famille : Momtech. Le hic ? La plupart de ces entreprises sont gérées par des hommes et certaines innovations font l’objet de couacs comme celle d’Apple Health -première version- qui avait omis le paramètre « Règles ».  Un autre domaine le Sextech est en  plein développement, pris en main cette fois-ci par des entrepreneuses. (Source : Stratégies)

♦  Le burn out n’est pas une maladie !

L’OMS pondère sa définition et la classification du burn out,  « syndrome (…) résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès » et qui se caractérise par trois éléments :  « un sentiment d’épuisement », « du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail »  et « une efficacité professionnelle réduite ». C’est un phénomène lié au travail, facteur influençant l’état de santé et non pas une maladie professionnelle. (Source : Le Figaro)

♦ Avoir un objectif, ça conserve 

Les personnes stimulées par un objectif vivraient plus longtemps. Ce constat a été fait par une chercheuse américaine Céleste Leigh Pearce, qui a enquêté sur un panel de 7000 quinquagénaires américains. Ce constat observé, le Professeur Alan Rosanski  confirme lui aussi qu’une corrélation existerait entre volonté d’accomplissement et réduction des risques de décès et/ou d’accident cardiovasculaire. Donner un objectif a sa vie « C’est le plus grand vecteur de bien-être qui soit ». Une intuition, une évidence qui devient aujourd’hui réalité chiffrée (Source : Slate)

♦ Double diagnostic

Deux avis médicaux valent mieux qu’un. Pauline d’Orgeval vient de mettre en place avec deux associées une plateforme baptisée Deuxième avis. Le patient peut ainsi transmettre son dossier médical à un comité de médecins experts qui sous un délai de 7 jours lui confirmera ou non son premier diagnostic. En aucun cas cette démarche souhaite mettre en doute les compétences des médecins puisque 75% des cas sont validés, l’objectif est de « mettre fin à l’inégalité d’accès à l’expertise médicale en France » (Source Europe 1)


Christine Fleurot

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