La musique qui nous fait danser

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L’équipe de Mid&Plus vous livre son hit-parade des titres irrésistibles d’hier et d’aujourd’hui qui enflamment et exhortent à rejoindre la piste de danse ! En souvenir de Tina qui vient de nous quitter, « la reine du rock & roll » et « la lionne du rhythm & blues » qui nous a accompagnés sur les dancefloors des années 1970 & 80.

We are family de Sister Sledge (1979)
de Christine Fleurot
Remerciement éternel au disco, musique née pour danser qui permit à tout un chacun de se trémousser sans vergogne. Bénies soient ces années 70 où ce tempo (120 battements par minutes) nous emportait telle une fièvre et pas que le samedi soir. Reconnaissance infinie à Debbie, Joni, Kathy and Kim Sledge, les quatre sœurs de Philadelphie, papesses du mouvement avec ce titre brandi comme un manifeste : We are family !  Le  groove, les arrangements, le refrain en boucle font de vous immanquablement The greatest dancer, autre succès du groupe.

Les divas du dancing de Philippe Cataldo (1986)
par Vicky Sommet

Philippe Cataldo pour la musique et l’interprétation, paroles de Jean Schultheis, une chanson de l’été 86 qui me fait danser encore aujourd’hui. Dans les années 80, nous dansions en boîte sur des rythmes synthpop, comme on disait à l’époque, et cette rengaine du séducteur des pistes de danse qui aimait les femmes quelle que soit la danse sur laquelle elles se trémoussent, nous rendaient joyeuses et amoureuses de ce rythme entrainant. Mais le rock and roll est passé par là et s’est imposé au détriment de toutes les autres musiques, la pop anglaise a ensuite tout balayé sur son passage et les Français n’ont pas hésité à embrayer sur ce pas de danse. Vive le dancing¹, une chanson à écouter très fort pour danser sans entraves, comme les divas que nous sommes !
¹À noter que Le Mikado et La Diva évoqués dans la chanson sont les noms de deux discothèques de Mende en Lozère.

Kill Bill de Sza (2022)
par Marie-Hélène Cossé

©Kill Bill - SZAC’était tentant bien sûr de vous citer No milk today d’Herman’s Hermits ou bien Happy together des Turtles, deux titres de 1967 qui me faisaient danser le rock dans les années 70 avec les garçons propres sur eux des boums, ou encore Saturday night fever des Bee Gees qui signe en 1978 mon arrivée dans un Paris à l’heure du disco, là où je passerai ensuite 42 ans de ma vie. Mais les garçons ne dansent plus le rock, c’est bien connu, et la fièvre du samedi soir est retombée. C’est donc la voix et l’énergie de la jeune chanteuse afro-américaine Solàna Imani Rowe, alias Sza, qui me fait me lever et me donne aujourd’hui l’envie de danser en chantant à tue-tête :

« I might kill my ex, not the best idea,His new girlfriend’s next, how’d I get here ?I might kill my ex, I still love him though, rather be in jail than alone.
I’m so mature, I’m so mature, I’m so mature, I got me a therapist to tell me there’s other menI don’t want none, I just want you, if I can’t have you, no one will. »

Tout est pop d’Alain Chamfort (2019)
de Marie-Blanche Camps

Pour moi, tout est pop ! Et il n’y a pas qu’Alain Chamfort qui me fasse danser irrésistiblement : Diamonds de Rihanna, Get Lucky de Daft Punk (pourquoi donc le groupe a t-il explosé !?), Shape of You d’Ed Sheeran, Hung Up de Madonna, As it Was d’Harry Styles, J’tomberai pas de Christophe Willem, Let’s Dance de David Bowie, Alors, on danse de Stromae, Jump des Pointers Sisters (pour accompagner Hugh Grant – les adeptes du film Love Actually comprendront), Grace Kelly de Mika, I gotta feeling des Black Eyed Peas,…. Quand je suis seule, je mets la musique à fond, j’oublie le temps et je danse ! Une sorte de méditation hors du temps. Demandez-moi, j’ai une playlist spéciale soirée entre filles (ou pas) !

Marcia Baila des Rita Mitsouko (1984)
par Michèle Robach

©Marcia_bailaLes Rita Mitsouko, Rita pour les héroïnes de western et Mitsouko pour le parfum de Guerlain, c’est un mélange d’humour, de folie, de dérision et de kitsch absolu dans le choix des costumes des deux interprètes de ce groupe, Fred Chichin et Catherine Ringer. Leurs compositions mélangent toutes les influences musicales,  la preuve, Marcia Baïla¹ est un rythme latino-rock. Sur le fond, l’histoire est une tragédie, puisque leur amie Marcia Moretto, danseuse et chorégraphe argentine qui les accompagna deux ans, meurt à 36 ans d’un cancer fulgurant, laissant Catherine et Fred dévastés : « Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia ». Le duo décide de lui rendre hommage en créant cette chanson qui défie la mort, sur un rythme irrésistible. Lorsque Catherine est sur la scène de la Philharmonie de Paris, danse et interprète pour la première fois Marcia Baïla, elle électrise le public et révèle Les Rita Mitsouko au monde entier. C’était un tube pétillant qui donnait envie de faire la fête toute la nuit et qui continue de faire danser les nostalgiques des années 80.

Billie Jean de Michael Jackson (1982)
par Brigitte Leprince

L’album Thriller paru en 1982 de l’artiste américain Michael Jackson reste le plus vendu au monde avec plus de 60 millions d’exemplaires ; parmi les titres figure Billie Jean qui fut sacrée 58ème meilleure chanson de tous les temps par le magazine Rolling Stone. L’introduction de 28 secondes donnait envie de danser à Michael Jackson et le moonwalk naquit. Avec un son de batterie immédiatement reconnaissable, Billie Jean entraîna le monde entier dans la danse. Pour moi, cet artiste si controversé au talent indiscutable a bouleversé l’univers musical et son rythme déclenche toujours l’envie de bouger.

Good times du groupe Chic (1979) (composée et produite par Niles Rogers*) 
par Anne-Marie Chust

©good-times-chicQue je choisis probablement, par mélancolie de mes jeunes années quand j’aimais bien danser le disco sur le rythme d’une basse syncopée avec claquement de doigts à l’appui (c’est mon non-style à moi) et que cela me mettait « upside down ». Et puis début 80, plus de disco après plusieurs années de tubes planétaires. Après enquête, j’ai appris qu’il s’agissait d’une disparation programmée qui a eu lieu le 12 juillet 1979 au cours d’une « Disco demolition night » pendant laquelle 50 000 fous furieux anti-disco munis chacun d’un vinyle disco débarquèrent en masse dans un stade pour incendier en place publique (cela s’appelle aussi un autodafé) l’objet de leur ressentiment.  Nos stars disco manquent de mourir de honte et même les Bee Gees se terrent dans des résidences secrètes. Combat du rock contre le disco qui a envahi toute la sphère musicale et bousculé trop d’intérêts financiers ? Bataille de l’Amérique blanche traditionnelle contre trop de scintillement, de glamour et de diversité ? Heureusement, cette nuit d’agitation n’a pas eu totalement raison du disco ne serait-ce que par tous les genres musicaux qu’il a irrigués ensuite et moi je trouve toujours que le freak c’est quand même chic, que j’ai encore parfois la fièvre du samedi soir, peut-être parce que « I was born to be alive » !
*Le pape du disco qui s’est encore illustré il n’y pas si longtemps avec Daft Punk et leur « Get lucky »

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