The Jos connection

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2018, vous découvriez Diane, la reine des abeilles, sur les toits de Paris. C’était déjà sa énième vie ! Devenue allergique aux piqures de ses amies et, une réincarnation plus tard, la revoilà avec sa fille, Alyssa, dans le monde des « perlouses », comme elle dit avec humour. Une bouffée de bonheur mère-fille !

Un projet, une créativité à quatre mains

Un lieu unique sur les toits de Paris déserté par les ruches, doté d’un magnifique atelier, un stock de perles impressionnant datant d’une vie antérieure où Diane créait des bijoux, une envie irrépressible de travailler ensemble… et un confinement ! Il n’en fallait pas plus pour se lancer dans une nouvelle aventure. Quand Alyssa a soumis à Diane son idée de redonner une nouvelle vie aux innombrables perles qui débordaient de leur caverne d’Ali Baba en créant des tableaux à quatre mains, Diane a foncé, comme à son habitude. Leur complémentarité fait des merveilles. Leur inspiration va parfois venir simplement d’une perle, ce sont elles qui inspirent, ou d’un moment vécu, un coucher de soleil un soir… L’envie aussi de rendre hommage aux femmes, connues ou imaginaires, de les mettre en avant, en beauté. Le girl power !

« Maman va être plus inspirée par les perles qu’elle va trouver et, moi, je vais préférer dessiner d’abord les formes et ensuite voir quelles perles vont y être associées » Alyssa

Le processus de création est très long, très minutieux. C’est comme une sorte de méditation. Les perles sont posées une à une et pas de droit à l’erreur : une perle posée ne peut pas être enlevée. Après, il n’y a pas de règle dans la réalisation. Certains tableaux sont faits par l’une ou par l’autre, certains, ensemble. Et le vrai secret est là.

Une complicité et une confiance absolue

La confiance est totale dans la création. Leur complicité de toujours aurait pu ne pas fonctionner dans la création artistique, mais même si les sensibilités sont différentes, elles sont complémentaires. « Le summum du bonheur est de créer à deux », dit Alyssa. « Nous n’avons pas besoin de nous parler, nous sommes ensemble dans notre atelier, avec notre musique. On chante, on danse. Le fait que maman soit là me rassure. C’est comme si c’était mon double. Diane est mon modèle, positive, créative, libre. Elle s’émerveille de tout et m’a transmis que tout était possible. »

« On vise la lune et, au pire, on atterrît dans les étoiles » Diane

« Je suis dans l’âge de la transmission de la beauté de la vie et de la nature. Il n’y a aucun jugement ‘mère/fille’. Notre regard est toujours bienveillant et notre liberté totale. Alyssa est tellement créative ! », explique Diane. Dans le cadre de sa formation en design textile à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Alyssa travaille sur des projets incroyables. Le dernier en date : la création de cuir végétal à partir des feuilles mortes des trottoirs parisiens afin de les utiliser en artisanat haut de gamme. Encore la revalorisation d’une matière qui était vouée à disparaître. Un clin d’œil aux anges gardiens de ces femmes hors du commun: les parents de Diane étaient bijoutiers, les arrière-grands-parents d’Alyssa étaient fourreurs et travaillaient le cuir. La boucle est bouclée !

Les secrets de la joie qui transpire de ces êtres solaires ? La passion, la gratitude et la liberté. « On voit le ciel, le coucher de soleil, on remercie la vie tous les jours. »

Agnès Brunel

Découvrir leurs créations sur leurs comptes Instagram @creations.jos et alyssajos_creation

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